On le connaît surtout pour ses bienfaits digestifs, mais le kéfir pourrait bien avoir d’autres cordes à son arc. Ce lait fermenté venu des montagnes du Caucase revient sur le devant de la scène, cette fois pour ses effets possibles sur le cerveau – et notamment dans la prévention de la maladie d’Alzheimer.
Pas une solution miracle, mais une piste sérieuse
Évidemment, aucun aliment ne peut prétendre guérir Alzheimer. C’est une maladie complexe, multifactorielle, contre laquelle la recherche avance doucement, mais sûrement. Cela dit, de plus en plus d’études montrent que l’alimentation pourrait jouer un rôle important dans la prévention. Et le kéfir semble cocher plusieurs cases.
Ce qui attire l’attention des chercheurs, c’est la richesse du kéfir en probiotiques. Ces micro-organismes vivants, bénéfiques pour la flore intestinale, sont depuis longtemps associés à une meilleure digestion et à un système immunitaire renforcé. Mais il se pourrait qu’ils aient aussi une influence sur le cerveau, via ce qu’on appelle l’axe intestin cerveau.
Pour aller plus loin dans la découverte de solutions naturelles bénéfiques pour le corps et l’esprit, n’hésitez pas à lire notre article sur le Shilajit, une ressource naturelle aux multiples bienfaits.
Microbiote, inflammation, mémoire : les mécanismes en jeu
Le lien entre nos intestins et notre cerveau est bien réel. Quand le microbiote est déséquilibré, cela peut avoir un impact sur le moral, la concentration… et potentiellement, sur le déclin cognitif. C’est là que le kéfir entre en jeu.
Des recherches récentes – à la fois sur l’animal et sur l’humain – ont exploré son effet sur différents facteurs impliqués dans Alzheimer. Voilà ce que ces études ont mis en évidence :
Moins de plaques dans le cerveau ?
L’un des signes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, ce sont les plaques amyloïdes, qui s’accumulent entre les neurones. Or, certains composés présents dans le kéfir pourraient freiner cette accumulation. C’est encore à confirmer, mais les premières données sont encourageantes.
Un coup de pouce contre le stress oxydatif
On parle ici d’un déséquilibre qui abîme les cellules, notamment celles du cerveau. Le kéfir, grâce à ses antioxydants naturels, pourrait aider à neutraliser ces fameux radicaux libres. Résultat ? Moins de dégâts et, peut-être, un cerveau qui vieillit moins vite.
Une inflammation cérébrale mieux maîtrisée
Dans Alzheimer, le cerveau s’enflamme – pas littéralement, bien sûr, mais sur le plan immunitaire. Et c’est un vrai problème. Les probiotiques du kéfir pourraient agir en modulant cette inflammation excessive, ce qui contribuerait à ralentir la progression de la maladie.
Une flore intestinale plus équilibrée
C’est bien connu : un intestin en bonne santé, c’est souvent un esprit plus clair. Le kéfir aide à maintenir une diversité bactérienne favorable dans le microbiote. Ce qui, indirectement, pourrait soutenir les fonctions cognitives.
Et puisqu’une bonne hydratation joue elle aussi un rôle clé dans le bon fonctionnement du cerveau, découvrez nos conseils pratiques pour bien s’hydrater au quotidien.
À prendre avec du recul (et un verre de kéfir, peut-être)
Bien sûr, on ne va pas s’emballer. Le kéfir n’est ni un médicament, ni une solution miracle. Mais dans le cadre d’une hygiène de vie globale – alimentation équilibrée, sommeil suffisant, activité physique, stimulation mentale – il peut faire partie des petits gestes qui comptent.
Comme le rappelle une étude parue en avril 2025 :
“Compte tenu de la complexité de la maladie d’Alzheimer, il est essentiel de poursuivre les recherches cliniques, en combinant approches médicales, alimentation adaptée et changements d’habitudes.”
Alors, si vous aimez le kéfir ou que vous êtes curieux de le découvrir, pourquoi ne pas l’intégrer à votre routine ? Nature, en smoothie, ou avec un peu de miel et de fruits, il a au moins le mérite d’être bon pour vos intestins. Et peut-être un peu pour votre mémoire aussi.
Mais bien que le kéfir soit souvent présenté comme un allié pour la santé cognitive, il est essentiel de rester vigilant quant à la qualité des produits disponibles sur le marché. En effet, une enquête de l’UFC-Que Choisir a révélé que certaines boissons commercialisées sous l’appellation « kéfir » s’éloignent de la recette traditionnelle, remettant en question leurs prétendus bienfaits.
